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Association Citoyenne de Saint-Pierre, Ile de La Réunion
Des habitants de St-Pierre et de l'île de La Réunion, qui s'expriment. Exceptionnel à La Réunion, une association environnementale libre et indépendante (non subventionnée ni liée à quiconque !)

OUI à la Réunion, patrimoine mondial UNESCO. MERCI à toutes et tous qui par leur courageuse et historique mobilisation ont permis la REINTEGRATION de la Plaine des Sables dans le BIEN à classer et veillent à sa préservation. VIGILANCE ! THANK YOU. Merci de nous aider par votre adhésion. VIDEOS : www.youtube.com/channel/UC3-iNdvmvK-bWlMnbYiG4jw et http://www.dailymotion.com/ACSP

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Consultation bidon Stratégie pour la mer et le littoral Bassin Sud Océan Indien

AVIS Association Citoyenne de Saint-Pierre-REUNION

C'est la découverte fortuite d'un article de presse du Quotidien de La Réunion du 27 septembre 2020
https://www.lequotidien.re/actualites/region/le-prefet-demande-votre-avis-sur-la-gestion-de-la-mer-et-du-littoral-sud/ :

qui permet de découvrir qu'une consultation publique sous forme de questionnaire en ligne serait organisée du 4 août 2020 au 5 octobre 2020 sur la stratégie pour la mer et le littoral du bassin maritime Sud océan Indien.

« Environnement marin, pêche, aquaculture, connaissances scientifiques en océanographie, activités portuaires et nautiques, aménagement du littoral, tourisme, risques littoraux… Sont des sujets qui concernent tous les habitants des territoires du bassin maritime Sud océan Indien. Ils sont traités dans le document stratégique de bassin maritime Sud océan Indien (DSBM) qui fait le point sur leur rapport à la mer et aux littoraux et propose des actions concrètes qui auront un impact sur leur quotidien et celui des générations futures. »

 

On remarquera :

04 août : officiellement début de consultation publique

27 septembre : article dans la presse

05 octobre : fin

 

Comme d’habitude, aucune diffusion massive de l’information à destination du grand public dont soi-disant on solliciterait l’avis. Soyons clairs, « arêt roul a nou », une énième consultation (lorsque les consultations existent …) bidonnée.

Il serait de fait très parlant de savoir quel pourcentage de la population locale aura participé …

 

Dans notre souci de transparence (oh quel vilain mot pour certains …), nous publions l’essentiel des questions de ce questionnaire, accessible ici : http://enqueteur.dm-soi.developpement-durable.gouv.fr/index.php/568593?lang=fr

Et notre AVIS est rendu PUBLIC ! Pas de "missouk" pour nous.

Ce questionnaire non médiatisé, apparaît en partie orienté croissance tourisme et business, en utilisant comme d’habitude, l’écologie en couverture.

Les questions sont parfois bien orientées, images à l’appui, pour conditionner les réponses, et généralement en mode affirmatif comme si c’était un fait acquis.

 

Pour mieux comprendre les objectifs de certaines questions, nous vous conseillons de regarder la liste des membres du collège 5 du "Conseil maritime ultramarin du bassin sud océan indien".

http://www.dm.sud-ocean-indien.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/pv_cmub_08_octobre_2019_cle09374a.pdf

(Voir Annexe 1 du document)

 

Qui peut raisonnablement penser dans cet étrange « maillage » du collège 5, que la population Réunionnaise qui apprécie le milieu marin, y est pleinement représentée en toute indépendance,

sans dépendance de financements publics,

ni sans but scientifique/business ???

Et pour ce qui est de la population de Mayotte, idem, qui la représente en toute indépendance ?

 

On prend vraiment les populations locales pour des imbéciles !

 

Des questions de cette fameuse consultation : nos remarques sont en bleu-italique.

Q1. Si nous voulons continuer à voir des baleines à bosse, dauphins, tortues et autres espèces marines, il faut mieux les connaître, et les faire connaître.

 

Cette question n’est pas posée en n°1 par hasard. On sait tous quel en est l’objectif, justifier l’afflux de subventions donc d’argent public, nos impôts à … vous savez qui.

On aura compris qu’il faut justifier le cétacés-business et scientifique.

Pour notre part, l’essentiel est que ces animaux puissent vivre libres, et qu’ils ne soient pas chassés.

Que les baleines viennent ou pas au large de La Réunion, là n’est pas l’essentiel. Elles peuvent très bien vivre sans nous !

Et soyons sérieux, cette question n’est pas, loin de là, l’élément vital n°1 pour l’environnement marin à La Réunion !

 

Q2. La préservation des récifs coralliens, mangroves, herbiers et autres espaces marins et littoraux est aujourd'hui une priorité à La Réunion, à Mayotte et dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

 

Q3. Le classement, la promotion et la valorisation des paysages sous-marins et littoraux remarquables, propres à l’océan Indien, sont un atout pour nos îles.

La « valorisation », hum : vu le « cétacés-business », faudra-t-il un diplôme de plongée sous-marine pour aller en palmes-masque-tuba bientôt dans nos lagons, faudra-t-il passer par un prestataire payant ?

 

Q4. Pour être compris par le plus grand nombre, les messages de sensibilisation à la préservation des côtes et de la biodiversité doivent être déclinés dans les langues locales selon des codes adaptés, à la Réunion comme à Mayotte.



Cela démontre à quel point les concepteurs de ce questionnaire sont déconnectés du milieu local pour en être encore à se poser ce genre de questions en 2020 !!!

On croit rêver là. Pitoyable.

 

Q5. Avez-vous d’autres suggestions concernant l’importance de la protection de l'environnement en mer et sur le littoral dans le bassin Sud océan Indien?

Ce questionnaire apparaît SANS AUCUNE REUNION D'INFORMATION PUBLIQUE qui aurait dû être organisée dans chaque région de l'île et grandement médiatisée.

Il prétend demander l'avis du public, sans l'informer AU PREALABLE.

Ce n'est pas sérieux !!!

 

Cette stratégie qui revient à exclure la population est une faute majeure car la protection de l'Environnement ne peut être efficace qu’avec l’appropriation par la population.

 

Q6. Le développement d’un tourisme pérenne à Mayotte repose en partie sur la facilitation des accès aux plages et leur aménagement.

Bétonnage ?

Lorsque l’on observe la verrue du  « trou-béton » qu’est devenue la « piscine » de Boucan, on ne peut que s’interroger sur l’aspect intégration paysagère, pas vrai ?

 

Q7. Le développement d’un tourisme durable et pérenne à la Réunion passe par la sécurisation des espaces de baignade et d’activités nautiques.

 

Q8. Mieux connaître les populations de requins et leurs comportements permettra de réduire le risque sur les activités humaines à La Réunion.

Des affirmations pour 2 questions liées.

On en est encore à se poser des questions sur la nécessité d’étudier les requins ?

Faut encore se dédouaner en tentant de rejeter la responsabilité de la situation actuelle sur la population ?

 

Q9. Promouvoir la destination océan Indien pour les croisiéristes créerait de bonnes opportunités économiques, aussi bien à La Réunion qu’à Mayotte.

Là, cela dépasse l’entendement.
Comment encore oser s’appuyer sur ce type de tourisme dont les bateaux sont reconnus extrêmement polluants ?
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/les-bateaux-de-croisiere-emettent-une-pollution-colossale_135358

Comment certains membres du collège 5 ont pu accepter ce genre de proposition ?
Ah, bien sûr, un "chargé de développement" va rétorquer comme d'hab "ce n'est pas dans nos prérogatives" .... lol !

 

Q10. Si on aménage les ports de plaisance et que l’on crée de nouvelles bases nautiques sûres et accessibles à Mayotte et à la Réunion, les usagers seront attirés vers les activités maritimes de loisir.

Le développement débridé et anarchique des loisirs et du tourisme à la Réunion est CONTRAIRE aux intérêts de la population Réunionnaise, et à l'Environnement.

Bordel sonore du tourisme aérien anti-écologique (hélicos et autres vantés par IRT) nuisible à la population et à la faune, mitage des plus beaux sites naturels, accès au milieu naturel de plus en plus réservé aux plus fortunés,  le tourisme mis en avant par ce sondage est non vertueux et non durable, en clair, anti-écologique au sens propre.

 

Augmenter les activités maritimes de loisir : pour le plus grand nombre ?

Ou poursuivre dans le sens de la sélection par l’argent dans une île où près de 40% de la population a des difficultés de vie quotidienne ?

 

Q11. Territoires sans habitants, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) constituent un observatoire idéal des changements globaux et permet ainsi de comprendre l'importance de la préservation de la biodiversité dans l'océan Indien.

On a besoin de notre avis pour cette affirmation ?

 

Q12. Les changements globaux et l’impact des activités humaines (industrielles, démographiques, …) sont des menaces réelles qui favorisent l’érosion du littoral et le recul du trait de côte à la Réunion comme à Mayotte.

Quel jargon généraliste ! Et le bétonnage littoral alors ? Zut, flûte, on regarde ailleurs …

 

Q13. Les risques sanitaires dans les eaux de baignade mais aussi dans les produits de la mer doivent être davantage surveillés pour garantir la santé de tous.

Ah bon, c’est pas évident ça, c’est pas déjà fait ?

Faut demander l’avis du peuple pour faire ça ?

Non mais, pardon, mais cette question, c’est « se fiche du monde », non ?

 

Q14. Question Risques de pollution


Super l’orientation réponse vers le plastique avec l’image accompagnant la question !

Aspect « éthique » des concepteurs du questionnaire, alors là, chapeau !

Y a une assoc « amie » en attente à subventionner pour le plastique ?

 

Q15. Il est indispensable de lutter contre les déchets (plastiques, engins de pêche abandonnés et autres déchets venant de la terre) pour préserver le milieu marin et littoral, en particulier les espèces animales comme les tortues. (Question illustrée avec image de tortue)

Ah, la bonne réponse attendue à la question 14, et avec l’image de tortue, on devine où l’on va …

Il est indispensable de lutter contre l’invasion du plastique, en particulier les micro-déchets, aussi bien pour la faune que la santé humaine ! L’Humain fait partie de la Nature, non ?

 

Q16. Selon vous, quelles actions sont prioritaires pour préserver la mer et le littoral des risques pollution ?

La qualité des eaux est l'élément ESSENTIEL.

Assainissement performant, avec eaux traitées réutilisées, évitant le gaspillage.

Eaux pluviales contrôlées, réseaux curés, bouches d'évacuation en mer avec filtres et entretien régulier (emplois à la clé). http://citoyennedestpierre.viabloga.com/news/insalubrite-pour-le-lagon-a-saint-pierre-mai-2020

Limitation et contrôle des produits phytosanitaires.

 

Mettre en place une politique « Ile PROPRE » sur terre, ce qui forcément aura un effet positif majeur en mer. Pas de déchets sur terre limitera les déchets en mer.

Mise en place de consigne pour les plastiques. Ce qui rapporte ne sera plus déchet, mais richesse.

Un travail qui doit être mené de concert Etat-toutes communes, en concertation étroite avec la POPULATION, et non pas avec un tel questionnaire bidon.

 

Q17. Les ports maritimes de Mayotte et de la Réunion sont essentiels pour l’économie de ces îles. Ils doivent travailler ensemble, pour maintenir et développer une activité dynamique et respectueuse de l’environnement, et devenir des points attractifs du commerce maritime.

Du bla-bla en mode affirmatif.

 

Q18. Moderniser et renouveler les flottilles de pêche maritime favorisera la pérennisation de cette activité porteuse d’emploi à la Réunion, à Mayotte et dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Etrange, ce questionnaire omet les risques de surexploitation de la ressource.

L’économie doit aussi tenir compte de la ressource, des risques de prise annexes et des impacts environnementaux.

A aucun moment ce questionnaire, censé être orienté vers le public ne les aborde !

 

Q19. La construction et la réparation navale sont des filières créatrices d’emploi, à développer dans le bassin Sud océan Indien.

Construction navale ? Pour quel type de structures ? Trop vague.

 

Q20. Mettre en place les outils juridiques et financiers permettant d’accompagner les porteurs de projets de la filière aquacole est une clé pour le succès de ces entreprises à Mayotte.

Là encore, quel type de ferme aquacole ?

On sait ce qu’il en est advenu de celle de La Réunion en baie de Saint-Paul.

 

Q21. L’économie bleue (toutes les filières maritimes) et toutes ses composantes sont une opportunité de création d’emploi et de richesse. Le développement d’une offre de formation adaptée localement et à l’international permettra de faire coïncider l’offre de formation avec les besoins à venir dans ce domaine.

 

Q22. Accompagner et soutenir les projets de développement des énergies marines renouvelables (EMR) , comme les éoliennes, la climatisation à l'eau naturellement froide (en anglais Sea-water air conditioning, SWAC), ou la géothermie est un objectif fort pour le développement durable du bassin Sud océan Indien, et pour son rayonnement. 

 

Questionnaire là encore orienté avec l’image, de la vraie manipulation, à proposer en étude en milieu scolaire pour décrypter le mécanisme.

Projet pilote exemplaire ?

SWAC, qui met le CHU (service public) à la merci question tarif du porteur du projet SWAC, qui de toute façon aura un impact thermique dans l'océan. Seule association à avoir étudié le projet pouvant impacter le milieu marin, nous indiquons que notre inquiétude sur l'aspect monopole est restée sans réponse des promoteurs, malgré la "commission du débat public" ..

http://citoyennedestpierre.viabloga.com/news/projet-swac-chu-sud-reunion

Orienté vers le toujours plus, vers la croissance, mais pas vers le mieux !

Eoliennes, sans nuisances ?

Geothermie, sans les errements qui devaient conduire à dénaturer un site emblématique du coeur du parc national, la Plaine des Sables ?

 

Q23. D’après vous, qui peut prendre en charge les actions ? Classer de 1 à 5 en fonction de leur importance (1= le moins important, 5= le plus important).



La priorité est la population, sans appropriation des sujets par la population, on n’avancera pas.

Avec les services de l’Etat, et TOUS les maires, d’où l’intérêt d’un rôle moteur de l’Association des maires.

Une bonne part des « scientifiques » et les « subventionnés » locaux  travaillent trop souvent malheureusement « pour leur pomme » et non pour l’intérêt général, pratiquent « l’entre-soi » en « missouk », ce qui a conduit à leur perte de crédibilité.

 

Q24. Les actions mises en oeuvre pour la préservation de la biodiversité dans le bassin maritime Sud océan Indien répondent aux enjeux actuels de développement durable ?

De la poudre aux yeux.

Faire de « La com » (communication), du superficiel, est ici privilégiée au travail de fond.

Green and blue-washing pour faire croire que l’on agit.

Un exemple frappant : au lieu d’améliorer la qualité des eaux littorales pour le bon état durable des coraux (notre demande récurrente), on privilégie le « bouturage de coraux », ce qui est un non-sens en milieu insulaire exposé aux houles cycloniques.

L'économie et des intérêts particuliers et associatifs subventionnés, paraissent privilégiés, au détriment de l'intérêt général de la population et de l'environnement.

 

Q25. En conclusion, faites nous part de vos observations et de votre avis sur le document stratégique de bassin maritime Sud océan Indien (DSBM SOI)

Cette consultation n'a aucune valeur du fait qu’elle n'aura pas fait l'objet d'une information PUBLIQUE digne de ce nom.

C'est l'illustration, une fois de plus, des dérives de la gouvernance environnementale locale .....

 

On vous demande ensuite si vous voulez participer à un tirage au sort pour gagner …  on ne sait quoi.

Comme si notre Environnement était un jeu …

 

On peut connaître en transparence (oups, mot tabou !) le coût de ce sondage-bidon ?
La date de rendu PUBLIC d'une éventuelle synthèse avec le
% de participation populaire … ?

Notre AVIS est rendu PUBLIC, en transparence.

Il est envoyé à la DMSOI : cmub-soi@developpement-durable.gouv.fr

Avec copie aux services de l’Etat à Saint-Pierre-REUNION.

Certains (nous ne généralisons pas), à la DEAL de Saint-Denis niant jusqu'à maintenant notre existence et notre travail environnemental, notre indépendance expliquant peut-être cela ?

PS : On nous a déjà fait remonter, nous citons : "l'orientation économique et commerciale des questions (à peine orientées.!) très limites et fermées..."

acsp le 05.10.20 à 16:58 dans Nature Faune Flore Infos - Version imprimable
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