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Association Citoyenne de Saint-Pierre, Ile de La Réunion
Des habitants de St-Pierre et de l'île de La Réunion, qui s'expriment. Exceptionnel à La Réunion, une association environnementale libre et indépendante (non subventionnée ni liée à quiconque !)

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Le collectif Sauvegarde de Grand-Anse (CSGA) vous informe.

Le collectif répond point par point à la mairie de Petite-île et à la CIVIS.

Mots-clés :

Affirmations en noir, de la mairie de Petite-île et de la CIVIS.

Selon la mairie de Petite-île et la CIVIS, ce réaménagement s’inscrit « dans une démarche de déve­loppement durable».

 

« De plus, les habitants ont été informés de l'état d'avancement du projet lors de réunions pu­bliques d'informations, et ont pu s'exprimer lors de l'enquête publique qui s'est déroulée en juin 2006 ».

 

 

 

CSGA : Parlons-en de l’enquête publique, qui s’est déroulée du 29 mai au 29 juin 2006, avec la Réunion traumatisée par le chik, et qui avait bien d’autres soucis en tête à cette période. La publicité donnée à cette enquête a-t-elle été à la hauteur du projet et de son coût ? Nous répondons clairement : non. La preuve : si la population avait été aussi bien informée de ce qui se tramait, et avec exactitude, comment expliquer alors sa réaction massive en faveur de notre pétition ?

 

Parlons-en aussi de l’accès à l’information : nous n’avons pas eu de copie du plan d’aménagement, nous avons dû en faire des photos par terre, pas de table ni salle pour étude des documents. Où ? Service d’urbanisme de la mairie de Petite-île, en 2007. Bien sûr, les employé(e)s ne sont pas en cause, mais les élu(e)s, oui.

 

 

 

Afin d'offrir des conditions d'accès confortable et sécurisée, des places de parking permet­tant d'accueillir 300 à 350 per­sonnes seront conservées en partie basse, et en période de forte fréquentation (week-ends et jours fériés) une aire de stationnement sera réalisée en par­tie haute et les usagers pourront soit accéder au site par des navettes, soit à pied par des sentiers piétons.

 

 

CSGA : Extrait du Résumé non technique du dossier d’enquête publique, page 12 : « le stationnement des véhicules particuliers se fera le long de la double voie en partie basse (43 places dont 7 handicapés) » ce qui ne correspond pas à ce que dit M. Payet. Et si vous regardez le plan, soyez bien conscients que « partie à double voie », c’est plus éloigné du site que dans la situation actuelle, il faut être franc.

 

Quand aux « navettes », aucune information n’est disponible à ce sujet ! : Gratuité ? Horaires ? Imaginez Grand-Anse, ainsi : en période très fréquentée, soit vous marchez (aucun problème pour les bien-portants), soit vous attendez et payez ( ?) une navette circulant à horaires fixes ( ?). Tant qu’à faire, bientôt on mettra un portail et un horaire d’accès au public ?

 

Il va sans dire, que pour les clients de l’hôtel, le traitement ne pourrait pas être le même … vous comprenez, ils ont payé cher, eux .. 

 

« On aménage les sentiers sur le domaine pu­blic, l'hôtelier fera la partie qui le concerne pour se raccorder au sentier public», précise Chris­tophe Payet.­

 

CSGA : Depuis quand un opérateur privé peut-il agir ainsi sur le domaine public ? On espère que le Conservatoire du Littoral va réagir !

 

 

 

Il assure que la pratique de la baignade et du pique-nique sera non seulement conservée, mais améliorée. Ainsi, outre le bassin de baignade en mer, la création d'un complexe nautique «pour­ra profiter à la population et aux scolaires ». L'eau sera chlorée, mais « elle sera traitée avant d'être rejetée ou utilisée pour l'arrosage», précise l'adjoint au maire ) Jean-Fred Gonthier.

 

CSGA :

 

- alors que Grand-Anse est reconnue dans des études (d’ailleurs présentées à la CIVIS) comme une zone de forte valeur patrimoniale, et un site rare chargé d’authenticité

 

- alors que le commissaire-enquêteur a demandé, préalablement à la création du complexe à terre, de faire effectuer une étude probante sur les techniques d’assainissement des eaux usées (sanitaires) et chlorées ( piscine), le chlore représentant un risque majeur de pollution de la mer ..(ce qui clairement veut dire que le projet n’est pas convaincant)

 

comment peut-on persister à faire une piscine en ce lieu riche de son côté « nature » ?

 

Est-ce que c’est le meilleur endroit pour cet équipement, sachant que la ville de Petite-île et donc ses scolaires, et ses sportifs, n’ont pas de piscine ? Il faudrait donc « casser » le côté « nature » unanimement apprécié pour y placer cet équipement, et y assurer le transport de tous les scolaires par bus ? Le bon sens suffit à comprendre la nécessité de cet équipement, mais bien sûr pas en ce lieu qui doit rester authentique. Même l’hôtel « Palm » utilise le mot « authenticité » pour sa pub !

 

 

 

Quant à la zone de pique-nique elle passera de 3 ha à 5 ha. L'espace actuel sera conservé, mais afin de le préserver de l'érosion une bande de 4 à 5 m de large sera végétalisée. De plus des espèces endémiques seront plantées, pour donner de l'ombre aux pique-niqueurs. La zone de pique nique s'étendra également sur l'arrière plage où se trouvait l'ancien camping.

 

 

 

CSGA : L’article 2 de l’arrêté préfectoral n°07-894/SG/DRCTCV du 20 mars 2007 précise bien : « des aires de pique-nique déplacées vers l’arrière plage », et le dossier de l’enquête publique précise aussi à plusieurs reprises qu’il faut réduire les zones de pique-nique proches de la plage en végétalisant. Bien sûr qu’il faut protéger le talus en bordure de plage, en revégétalisant, mais dire et faire croire qu’on va planter pour donner de l’ombre aux pique-niqueurs alors qu’on veut qu’ils partent à l’arrière, quel langage faux !

 

 

 

Il n'est cependant pas exclu qu'un nouveau camping puisse voir le jour dans la partie haute du site.

 

 

 

CSGA : Tout le monde notera le flou artistique (de mauvais goût) au sujet d’un pseudo-camping ! Mais, au fait, qui a décidé de fermer l’ancien camping ? N’est-ce pas la commune de Petite-île ? Qu’est-ce ce qui se passe, on panique à la mairie ? On pense tout d’un coup aux nombreux jeunes qui n’ont pas les moyens financiers pour aller à l’hôtel Palm, mais qui ont (c’est dommage ?) le droit de vote ?

 

 

 

L'hôtel 4 étoiles qui doit ouvrir dans quelques jours, « Palm » planté sur le domaine privé communal avec un bail à cons­truction de 50 ans « versera un loyer de 40 000 € par an et a permis la création d'une tren­taine d'emplois sur Petite-Ile», souligne le maire.

 

 

 

CSGA : 40 000 € / an ou 3333 € par mois pour 3,5 ha, avec vue exceptionnelle, est-ce si cher, avec assurance de bail de 50 ans ? Quand à la création d’emplois, on aimerait mieux comprendre : dans la revue de la chambre d’industrie et de commerce de la Réunion (CCIR), n° de janvier 2007, l’hôtelier Michel Jam précise que « 70 personnes sont en cours de recrutement sous la supervision de Michel Manson ». Et il n’y aurait que 30 emplois sur Petite-île ? Au fait, il faudrait préciser la teneur des contrats, les conditions de travail et les salaires ..

 

 

 

Mais « on envisage d'autres structures et nous allons essayer de diversi­fier l'offre d'hébergement et de restauration légère pour que le site soit ouvert à tout public», souligne Christophe Payet.

 

 

 

CSGA : « On envisage » .. Vous remarquerez là encore le flou ! Après, on se demande pourquoi la population ne croit plus aux politiciens ! Bien sûr que d’autres structures sont déjà prévues, il n’y a qu’à regarder le plan d’aménagement, on est en train de « formater » le site de Grand-Anse pour une exploitation commerciale, c’est évident, faut arrêter de prendre les habitants de la Réunion pour des idiots !

 

Attention « diversifier l’offre de restauration légère », ça veut dire quoi ? Toujours cette idée de « Kokoa », snack de luxe en bas ?

 

 

 

Par ailleurs, «il n'est pas ques­tion de raser le four à chaux qui fait partie du patrimoine. Nous allons l'entretenir et il sera le point d'accueil du public», dit Christophe Payet.

 

Quant aux rondavelles (de 20 à 35 m2), qui permettront d'offrir une restau­ration légère dans des condi­tions d'hygiène et de sécurité meilleures que les camions bar, « elles seront attribuées aux de­mandeurs, et il y aura un appel à concurrence», affirme le maire.

 

 

 

CSGA : Bien sûr que les rondavelles seront plus esthétiques, mais le projet précise bien : rénovation de la rondavelle existante et (page 168 de l’étude d’impact) que les camions bars présents sur le site seront remplacés par des rondavelles. Voilà maintenant, alors que le dossier de l’enquête publique laissait à penser que les rondavelles seraient attribuées aux commerçants du site (comme cela fut le cas pour les commerçants aux jardins de la plage à Saint-Pierre), la mairie créée aujourd’hui une incertitude sur les futurs loueurs des rondavelles, et s’ouvre ainsi une porte de sortie dans le but de récupérer une des 3 rondavelles pour l’hôtel au détriment des commerçants locaux !

 

 

 

Il ajoute que la demande de permis de construire déposée par l'hôtelier sera instruite et refusée car « nous ne voulons pas que le site soit privatisé»

 

 

 

CSGA : Effectivement, la population s’est mobilisée contre le projet de l’hôtelier du « Palm » pour son restaurant de plage « Kokoa » et son service de transats et parasols, ce qui revient à une privatisation d’une partie du site. On attend de constater sur pièce officielle le rejet de ce permis de construire.

 

Permettez nous de nous interroger, vu quelques propos tenus par l’hôtelier Michel Jam dans le JIR du lundi 2 avril 2007, page 21 : « Cela fait 7 ans que je travaille sur ce projet … » ce qui contraste singulièrement avec le flou sur les aménagements du maire de Petite-île. « Au sujet du permis de construire concernant le snack (Kokoa) déposé le mois dernier, il est tout à fait conforme avec ce qui était prévu avec la commune dès le départ .» « Dès la rédaction du bail à construction avec la commune, il était prévu d’affecter une rondavelle à l’hôtel .. etc »

 

 

 

Qui croire ? L’hôtelier ou le maire ? Qui ment ? Suivez bien les évènements, le but est clair : à l’hôtelier qui dispose déjà d’un emplacement exceptionnel en haut de falaise, on veut fournir, en plus, un emplacement en bas, au plus près de la mer !

 

 

 

Finalement, comment faire confiance à des personnes dont les affirmations dépendent du sens du vent ? Ils disent « développement durable », mais n’est-ce pas plutôt « mensonge durable » ?

 

Le top, c’est que sur la photo de l’article du Quotidien du 07/04/2007, Christophe Payet a derrière lui un plan de la zone de Grand-Anse, mais, bizarrement, ce plan n’est pas celui qui montre l’impact important de l’hôtel, de la piscine avec son bâtiment .. etc.

 

C’est pas joli, joli comme procédé ou mise en scène, d’essayer de cacher ce qu’il ne faudrait pas voir. C’est même méprisant de nous prendre pour des imbéciles, monsieur le maire !

 

Le plan, nous, on le montre à toutes et tous, il est clairement visible sur le blog http://citoyennedestpierre.viabloga.com/ en accès gratuit, et à toute heure.

 

 

 

L’hôtelier en rajoute : « Où est le problème ? La plage est suffisamment grande pour tout le monde, cela représentera seulement une vingtaine de touristes de plus sur le site. »

 

 

 

CSGA : Non, la plage n’est pas grande. Cela n’a rien à voir avec les plages mauriciennes, et d’ailleurs les touristes qui viennent à Grand-Anse, n’y viennent pas pour retrouver ce qu’ils voient à Maurice. Il faudrait un jour y réfléchir sérieusement.

 

De plus, si c’est pour 20 touristes, eh bien, ce n’est vraiment pas la peine de privatiser une zone du site, d’autant plus, que l’un des buts affichés est de lutter contre la « surfréquentation » par la population locale !

 

 

 

Le maire ajoute que si la gestion du site a été confiée à la Civis, « il existe un comité de pilotage présidé par Jean-Fred Gonthier, et nous veillerons à ce que soit réalisé ce qui a été défini». Les travaux d'aménage­ment {pour un coût de 15 M€ avec une participation de la Ci­vis à hauteur de 1 M€ par an pendant 3 à 4 ans) devraient démarrer en 2008.

 

 

 

CSGA : 15 millions d’euros = 100 millions de francs, c’est énorme. Avec une telle somme, on peut très bien améliorer de façon simple le site, et sa gestion : le site de Grand-Anse dans sa nature actuelle, est riche d’une forte valeur patrimoniale reconnue, et se trouve être le lieu d’une convivialité et mixité sociale harmonieuse. Raison de plus pour le préserver et réaliser le bel équipement nautique pour scolaires et sportifs, en dehors du site de Grand-Anse, donc en un lieu situé plus en altitude, là où il sera utile pour une commune dépourvue de ce type d’équipement.

 

OUI à Grand-Anse authentique et mélangée, NON à la « casse » de Grand-Anse et au tourisme « apartheid ».

 

 

 

Restons mobilisé(e)s et vigilant(e)s afin de conserver Grand-Anse pour toutes et tous !

5 700 pétitionnaires ce samedi soir !

 

 

 

Pour le collectif Sauvegarde de Grand-Anse, François Rouxel et Hoarau Gaëtan

 

Pétition, plans, informations complémentaires sur le blog http://citoyennedestpierre.viabloga.com/ Mail acsp974@hotmail.com

 

 

 

Et on fait même un peu de pub au "Palm" !

 

 

 

 Franchement, ne pensez vous pas que l'hôtel est déjà bien gâté par cette situation exceptionnelle ? Et il lui faudrait encore un bout de plage à exploiter ?

 

 

Voilà ce que

Voilà ce que "vend" le "Palm" : une plage quasi-déserte ...

acsp le 07.04.07 à 22:26 dans SAUVEGARDONS Grand-Anse (Pétition qui a recueilli 11 000 signatures) - Version imprimable
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