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Association Citoyenne de Saint-Pierre, Ile de La Réunion
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"Maison blanche"

Saint-Pierre se souvient

Un monument de la chanson kabyle qui sut toucher le coeur de tous les maghrébins et particulièrement les immigrés dès les années 30, résidait à Saint-Pierre où il s'est éteint en 2002. Un hommage a été rendu à Cheikh El-Hasnaoui, mardi 26 juin, et nous avons souhaité reproduire le poème qui a été lu à cette occasion.

L’Algérie est tourmentée, chacun s’en va la valise à la main
Sans coup férir fonce droit, vers Maison blanche
Les villages se sont vidés, seules les femmes y sont restées
Pour celui qui a le cœur sensé, plus grand malheur que celui-ci il n’y en a point

 

La nouvelle se répand à travers les villages, jeune et vieux sont concernés
Fini de penser et halte au souci, obligés à la danse contre nature
Séparation et pleurs subsistent, affliction jour et nuit
Les épouses gardent les moutons, les enfants deviennent orphelins

 
Les gens affligés, se comprennent du simple regard
Est-ce deuil ou réjouissance, ils souffrent comme la laine dans la carde
Dans les marchés s’engagent les discussions, Tel émigré est devenu riche
Alors nous y sommes allés pour un an ou deux, et nous y demeurons encore

 Les tracas de la fuite s’érigent, certains en tunique d’autres en sac
En taxi on part en trombe, à l’aéroport
L’un possède l’argent du voyage, l’autre part en s’endettant
Le pays est divisé, ô quelle infamie, il finit par faire peur

 L’avion fait de la publicité, il dit qu’en bateau on ne dort pas
Le travailleur subit les tracas, comme la souris au milieu des chats
Et l’avion n’en finit pas de charger, alors que le bateau est plein à craquer
Puisse Dieu accorder assistance aux croyants, et que finissent les discriminations

 Cheikh El-Hasnaoui

* A cette époque, le nom de l’aéroport était "Maison blanche"

Nous remercions Franck Robert qui a lu ce poème, de nous avoir procuré ce texte.










 
 

acsp le 27.06.07 à 10:19 dans Culture Arts-Cinéma - Version imprimable
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